Carat Gem Lab

Quand les certificats font foi
À l’adolescence déjà, le Dr Eric Erel était fasciné par les minéraux. Une passion qui a déterminé ses études universitaire à Metz, puis toute sa carrière.
Après avoir décroché un doctorat en chimie, il rejoint en 2004 l’EGL (European Gemological Laboratory – à Vancouver, au Canada) puis travaille trois ans pour le laboratoire de gemmologie Gübelin Gem Lab (à Lucerne, en Suisse). Il est également auteur et co-auteur d’un grand nombre de publications consacrées à la gemmologie. Depuis 2009, il gère son propre laboratoire international de gemmologie, Carat Gem Lab (CGL). Le labo se rend volontiers chez ses clients, évitant ainsi le transport de pierres précieuses pour la recherche. Il est d’ailleurs tous les mois à Anvers, pendant plusieurs jours, pour y réaliser des analyses.
Expertise dans le service aux professionnels
Carat Gem Lab est particulièrement expert en :
identification et classement des diamants incolores
identification et classement des diamants de couleur
identification des pierres de couleur
détermination de la provenance géographique des rubis, émeraudes et saphirs
« La recherche commence toujours par retracer l’origine géographique des pierres », explique le
Dr Eric Erel. « Puis on cherche à identifier les traitements que la pierre a subis . » Ces traitements ont pour but d’embellir les pierres. L’offre de pierres de couleur non traitées est trop faible pour pouvoir générer du commerce. Il en va autrement pour le diamant, dont la vente aux différents acteurs qui l’utilisent est nettement plus diversifiée. « Les pierres de couleur réservent beaucoup plus de surprises », souligne le Dr Eric Erel.

Pierres de couleur
« En Belgique aussi, les pierres de couleur ont leur succès, notamment l’émeraude et le saphir », poursuit le Dr Eric Erel. « Les pierres fines comme les tourmalines et les grenats remportent un succès croissant.
D’une manière générale, il y a une demande pour plus de qualité, une tendance au sein de laquelle les certificats fiables ont un rôle à jouer. » Les vedettes du secteur sont les ‘pierres précieuses’, une appellation protégée par la législation française depuis 2002. Elles sont au nombre de quatre : le diamant, le saphir, le rubis et l’émeraude.
Attention !
Gare aux anciennes méthodes de traitement qui avaient disparu mais ont tendance à revenir et peuvent être trompeuses. C’est le cas du ‘doublets’, le fait de coller ensemble deux pierres pour obtenir une pierre plus grosse et apparemment de plus grande valeur. On les retrouvent sur des bijoux, le plus souvent sertis en serti clos, ce qui rend les ‘doublets’ plus difficiles à identifier.
On voit surgir des tailles de diamant qui semblent anciennes mais ne le sont pas forcément et n’ont donc pas la valeur qu’elles veulent nous faire croire. Le diamant CVD (Chemical Vapour Deposition), fabriqué en laboratoire, est parfois indécelable sans appareil de spectrométrie par rapport à un diamant naturel, et peut facilement faire 3 à 4 carats.
On retrouve ces diamants synthétiques qui sont taillés ‘à l’ancienne’ et qui sont sertis sur des bagues qui elles sont réellement anciennes. Ceci a pour but de créer l’illusion d’être en présence d’un authentique bijou ancien alors qu’il ne s’agit que d’une supercherie.
Info sur Carat Gem Lab et publications du Dr Eric Erel: https://www.caratgemlab.com/en/laboratory/
https://www.caratgemlab.com/en/laboratory/