Oriental Monkey

Après une carrière passionnante pour des magazines de mode renommés, Zeynep Büyükugur se lance en 2020 dans la création de bijoux premium sous le label Oriental Monkey. Zeynep Büyükugur, née à Istanbul (en Turquie), entame sa carrière à l’âge de 21 ans dans l’une des plus grandes maisons d’édition de Turquie, au département publicité. Après un parcours professionnel comme rédactrice en chef mode pour le magazine Cosmopolitan, première rédactrice en chef mode au ELLE et rédactrice en chef chez Madame Figaro, Zeynep devient rédactrice en chef pour l’édition turque de Martha Stewart. Elle n’a jamais cessé de voyager entre Boston, Londres et Istanbul. Prestige a rencontré la fondatrice et créatrice de la griffe Oriental Monkey, Zeynep Büyükugur, ainsi que Veerle Pelckmans d’Alfa Time, son agent pour le Benelux.

Prestige Magazine : Madame Büyükugur, vous avez une très belle carrière au sein de l’édition mode. Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous lancer dans la création de bijoux ?
Zeynep Büyükugur : La mode et les bijoux sont intimement liés. Ce sont deux moyens d’exprimer sa personnalité, et cela m’a toujours fascinée. Lors de mes séjours dans différents pays, j’ai pu me rendre compte des différentes approches culturelles dans ce domaine. Je rêvais de pouvoir un jour lancer ma marque et comme, à l’époque, je ne trouvais nulle part la bague serpent idéale, à la fois belle et originale, j’ai eu l’idée de dessiner des bijoux. Des bijoux faits main, d’une grande précision, qui rayonnent d’un extraordinaire savoir-faire artisanal. Une marque traduisant autant ses influences orientales que son héritage occidental. J’y ai vu un défi passionnant à relever.

Prestige magazine : Pari réussi ! Comment décririez-vous le style Oriental Monkey ?
Zeynep Büyükugur : Je crée des bijoux pour des femmes fortes et stylées, qui savent ce qu’elles veulent. Nous mettons l’accent sur la qualité : des bijoux en or, sertis de diamants et de pierres précieuses, façonnés à la main avec beaucoup de savoir-faire. Nos pièces en “édition limitée” sont réalisées avec une extrême attention accordée aux détails. Chaque bijou doit être un petit chef-d’œuvre d’artisanat. J’aime qu’on puisse se les transmettre de génération en génération et qu’ils s’inscrivent dans une histoire familiale. Le style Oriental Monkey est élégant et intemporel, il contient le passé comme l’avenir. L’âme de nos bijoux s’inspire de la période qui va de 1940 à 1970. Leur style se caractérise par un design fort, des lignes nettes et un accent mis sur la beauté naturelle.

Prestige magazine : Qu’y a-t-il d’oriental d’une part, et d’occidental, d’autre part, dans vos créations ?
J’ai grandi à Istanbul, une ville qui se situe littéralement à la fois en Asie et en Europe. Quand on pense à Istanbul, on pense au Grand Bazar, l’un des plus vastes marchés couverts au monde, actif depuis 1460. On y trouve des produits très raffinés, artisanaux, faits main, qui plongent surtout leurs racines dans la culture et la tradition, alors qu’en Occident c’est différent. Ce qui me plaît, c’est ce mix de tradition et d’artisanat avec une expression formelle et une interprétation plus libre de ma marque.

Au confluent de l’Orient mystérieux et de l’héritage occidental.

Prestige magazine : Veerle, vous avez rejoint Alfa Time, avec Frédéric Schoenmaeckers, pour développer la branche bijouterie au sein de l’entreprise, et vous êtes en charge d’Oriental Monkey au Benelux. Quelles sont les perspectives, selon vous ?
Veerle Pelckmans: Ces dernières années, on constate un intérêt accru pour les marques qui se basent sur une relation plus directe avec le créateur et limitent les volumes de leurs collections. Maximum 5 à 20 exemplaires par référence. Cette approche exclusive permet au client d’acquérir une pièce unique. Cela et le succès de la marque dans la métropole d’Istanbul, où elle a d’emblée correspondu au goût du public international, font que les bijoux Oriental Monkey ont pleinement leur place au sein du Benelux.

Prestige magazine : Prévoyez-vous de lancer la marque dans d’autres pays européens ?
Veerle Pelckmans : Oriental Monkey sera présent au salon VicenzaOro en Italie, l’année prochaine. Nous prenons le pouls du marché et voyons comment les choses peuvent évoluer. Rien n’est exclu. Pour le moment, nous sommes en pourparlers avec des détaillants afin de mettre en place une distribution limitée mais de qualité au Benelux.

Pour plus d’infos : Alfa Time
vp@alfatime.eu, ±32(0)473 50 14 60,
fs@alfatime.eu, +32(0)475 50 75 75
VicenzaOro Hall5 – Booth 137