Chez Lore Van Keer

15 décembre 2021

La vision toute personnelle de Lore Van Keer

C’est en 2010 que Lore Van Keer a lancé sur le marché sa griffe de bijoux. Onze belles années plus tard, avec une équipe motivée et deux boutiques, à Anvers et à Bruxelles, la créatrice jette un regard plein de gratitude sur le chemin parcouru. Ce qui la caractérise ? Un look signature typique, qui rend ses bijoux irrésistibles. Et l’ambition de continuer, plus que jamais, à produire ce qu’elle sait faire de mieux.

Au-delà de l’esthétique

“Il n’y a pas de recette secrète pour l’ADN de mes bijoux. Je crée ce que j’ai envie de porter, de sorte que mon style et mes émotions se retrouvent dans chacune de mes créations. En tout cas, on ne peut pas dire que je modifie mon style pour coller aux tendances. Mes créations sont en outre très personnelles, je pense notamment aux bijoux commémoratifs qui sortent du sempiternel petit tube porté en pendentif, trop reconnaissable au premier coup d’œil. Pour moi, les bijoux vont au-delà de l’esthétique, ce sont des émotions tangibles qui recèlent une histoire et une personnalité. Je vois un bijou comme un lien entre la personne qui le porte et celle pour qui on l’arbore, qu’il s’agisse d’un bijou commémoratif, d’une bague de fiançailles ou de mariage.”

Sourcing éthique

“En ce qui concerne le sourcing de mes matières premières, j’opte résolument pour des fournisseurs labellisés verts et éthiques. Je ne parle pas seulement de l’or et des pierres fines ou précieuses, mais aussi des écrins. Je veille à ce qu’ils soient en matériaux recyclés. Le grand public le sait et je pense que c’est aussi pour cela qu’ils viennent chez moi. Ma vision correspond au type de bijoux que je crée : sobres et authentiques. Je ne suis pas fan des bagues voyantes qui rendent presque superflu le port d’un bracelet ou d’un collier. Je n’aime pas non plus le fait d’associer trop de bijoux, je préfère donner la vedette à une ou deux belles pièces.”

Lignes sur le tarmac

“Curieusement, je ne m’inspire pas seulement des autres créateurs de bijoux. La scène belge est également très riche en architecture, en mode et en design. Regardez le travail de Dries Van Noten et de Vincent Van Duysen, à des années-lumière de ce que je crée, mais quand même hyper inspirants. Ma nouvelle ligne, Contra, s’inspire de l’univers architectural : comme si j’observais un tarmac d’aéroport depuis le ciel. On voit un réseau graphique de carrefours, de lignes de droites avec, tout à coup, un virage… C’est très actuel, car beaucoup de gens changent de cap ces temps-ci. L’association de lignes droites et de courbes se retrouve au sein de la ligne Contra : c’est une façon de célébrer les différences.”