l’atelier haute Joaillerie de Messika à Paris

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Dans le monde du diamant, on ne présente plus Messika. Mais si le diamantaire André Messika jouit depuis plusieurs décennies d’une solide renommée mondiale, c’est sa fille Valérie qui a imposé son patronyme dans le monde du bijou et de la planète fashion.

Pourtant, la jeune femme à la tête bien faite et bien pleine s’était d’abord choisie une autre voie. En effet, c’est à ses heures perdues que Valérie crée des bijoux pour sa maman, ses copines… qui en redemandent. Car sensible au quotidien des femmes modernes, Valérie imagine pour elles des bijoux seconde peau qui les accompagnent à toute heure du jour et de la nuit dans leurs vies bien remplies. Et cela plaît, si bien qu’elle délaisse le monde du marketing et de la communication pour lancer en 2005 sa propre marque avec le triomphe que l’on sait. L’iconique collection Move et ses trois diamants oscillant sur un rail et symbolisant l’amour d’hier, d’aujourd’hui et de demain ne se fait pas attendre. Vient ensuite la révolution Skinny tel un fil élastique… de pierres éternelles. Plus qu’une rivière de diamants remise au goût du jour, cette véritable prouesse technique illustre une fois de plus le souci de confort, de mouvement et de légèreté de Valérie. Dans le même esprit, elle imagine, en 2012, une première collection de haute joaillerie appelée Silk et qui mérite bien son nom tellement elle rappelle la souplesse de l’étoffe quand elle drape délicatement un cou ou décolleté.

Forte de ses multiples succès, Valérie gagne en confiance et ose des créations de plus en plus spectaculaires. Seule constante, ses bijoux ne sont jamais guindés. « Ce qui fait le succès de notre haute joaillerie, c’est sa décontraction », confirme Valérie. Avant de poursuivre : « Ce sont des pièces que l’on a envie de porter plutôt que de conserver au coffre. » Car au-delà de leur valeur qui peut dépasser le million d’euros, elles sont le comble du cool.Et pour réaliser ces merveilles dans les règles de l’art et les meilleures conditions, la Maison Messika installe un atelier en plein cœur de Paris dès 2015. « Depuis le début, notre volonté de faire de la haute joaillerie allait de pair avec le souhait de la réaliser sur place », explique Valérie. « Ainsi, on peut développer son savoir-faire sans nécessairement le partager avec des tiers. Et outre la haute joaillerie, on travaille aussi les prototypes dans notre atelier », poursuit Valérie qui a ses bureaux dans le même bâtiment. « Cette proximité nous aide énormément dans le développement de nouveaux modèles qui nécessitent toujours des adaptations. Entre les idées, les dessins, la conception assistée par ordinateur et les projets en cire, plastic ou encore en argent qui supposent d’incessants allers-retours et échanges, tout se fait plus vite ! »

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Les créations et les hits aussi s’enchaînent à grande vitesse. Côté haute joaillerie toujours, après Paris est une fête de 2017, c’est au tour de la collection Once Upon A Time de nous enchanter. Et comme dans un vrai conte, Messika a pu compter sur une bonne fée. En effet, dans leur clip « Apesh**t » paru en juillet dernier, Beyoncé et son mari Jay-Z – alias les Carter – s’emparent du Louvre. Et devant La Joconde, excusez du peu, la reine de la pop et grande amatrice de bijoux arbore un smoking rose et… une parure Messika ! « C’était pour moi un des moments les plus forts de ma carrière professionnelle », raconte Valérie encore émue. « Car Beyoncé ne fait rien par hasard, tout est étudié jusque dans les moindres détails. Et qu’elle nous a choisis, cela reste un rêve ! » Un gage de confiance et une surprise que Valérie découvre en même temps que les fans : « Car nous n’étions pas du tout au courant que nous avions été sélectionnés », précise-t-elle. La cerise sur le gâteau ? Pour sa tournée en Europe, Beyoncé n’a pas quitté ses boucles d’oreilles Move Addiction de Messika by Gigi Hadid, la top modèle qui poursuit sa collaboration avec la maison depuis cette première collection de joaillerie imaginée à l’occasion du 10ième anniversaire de Move et qui continue de faire un tabac. En signe de reconnaissance, Messika fait faire pour la Queen B une paire de créoles XL à son nom et c’est avec beaucoup de fierté que l’équipe de l’atelier – qui compte aujourd’hui une petite vingtaine de personnes et qui ne cesse de croître – à épinglé une photo de la star en villégiature et tenue décontractée avec son superbe et scintillant cadeau aux oreilles. Curieux de voir qui portera les nouveautés que Messika et son atelier nous réservent pour cette rentrée !

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Messika en quelques chiffres :

• 100% diamants

• 150 pièces de haute joaillerie produites par an

• 27 collections dont 13 de haute joaillerie

• Depuis 2007, un bijou Move est vendu dans le monde toutes les 30 minutes

• 358 points de ventes dans 60 pays

• 14 nouvelles boutiques en 2018 dont celle du Grand Sablon à Bruxelles ouverte cet été en collaboration avec la Maison Colman.