L’Artisan du Temps

Dans les coulisses

Tout jeune déjà, Gilles Clavareau était fasciné par les détails et la minutie des maquettes de train, mais leur valeur historique et leur potentiel de collection restait limité. Avec les montres et les garde-temps, il en allait autrement… Son avenir était ainsi tout tracé.

La fascination de l’exceptionnel

Tout a commencé dans une pièce sous les toits, chez sa grand-mère, avec un capital de 5000 euros à peine. En 2004, Gilles Clavareau ouvre un premier magasin chaussée de Waterloo, à Bruxelles : L’Artisan du Temps. Aujourd’hui, l’adresse est dévolue aux montres d’occasion en général et aux garde-temps vintage en particulier. Ce qui est unique, c’est que tout le processus est assuré en interne, de l’achat à la vente, en passant par la  rénovation ou restauration des pièces. Les clients bénéficient même d’une garantie de 3 ans.

L’Artisan du Temps s’agrandit en intégrant les deux immeubles adjacents et un bâtiment bien sécurisé, en face de la maison, pour installer l’atelier. Car c’est dans là, dans l’atelier que bat le cœur de l’entreprise et que réside le moteur du succès international de L’Artisan du Temps.

Passion contagieuse

Gilles Clavareau s’est entouré d’une équipe de onze horlogers passionnés. Leur activité principale : “reconditionner” des montres. Il s’agit surtout de pièces achetées pour être revendues, mais aussi d’entretenir et de restaurer les montres des clients. “Nous remettons les montres à neuf ou presque, avec un profond respect pour leur originalité et leur histoire”, insiste Gilles Clavareau. “Les clients ont parfois une vision différente. Les uns veulent juste que leur montre fonctionne à nouveau,  d’autres désirent lui redonner de l’éclat, plus même que quand ils l’ont achetée… Tout est possible en termes de restauration et nous conseillons toujours ce qui est le mieux par rapport à la valeur de l’objet, dans l’esprit de l’époque et en maximisant la valeur des pièces collectors, même si le client a, bien sûr, toujours le dernier mot.” Outre l’achat/vente, Gilles Clavareau déniche aussi des montres tout à fait particulières pour ses clients collectionneurs. Au fil des ans, il s’est forgé un réseau international.

Investir dans la perfection

L’atelier ne laisse pas d’impressionner avec son outillage et ses machines à profusion, principalement de fabrication suisse. Au besoin, certaines pièces et composants des montres peuvent être refaits ou rectifiés. On y découvre aussi une mine de pièces détachées, vintage et provenant de toutes les marques imaginables : l’ensemble est soigneusement rangé, référencé et inventorisé. Parfois, L’Artisan du temps rachète des lots afin de maintenir ses stocks ou de les améliorer. Gilles Clavareau : “Il est exceptionnel que l’on soit bloqué à cause d’une pièce manquante”. On peut affirmer sans risque de se tromper que L’Artisan du temps contribue à perpétuer l’héritage des plus prestigieuses marques horlogères.

L’exclusivité au plus haut degré

C’est en plein cœur de Bruxelles, au Sablon, connu pour ses antiquaires, ses restaurants et ses chocolatiers, que Gilles Clavareau a ouvert une deuxième adresse, Eveline, du nom de sa grand-mère.

On y retrouve les montres les plus rares remises en état par L’Artisan du Temps, des modèles au CV irréprochable, portés par des célébrités… Mais aussi une offre étourdissante de bracelets de montres anciennes, exposés dans de très beaux meubles de la même période.

Gilles Clavareau nous guide d’une découverte merveilleuse à l’autre. Parmi elles, en sous-sol, un atelier en chêne conçu par un constructeur naval. Contre toute attente, cet espace ne sert pas aux horlogers mais abrite les cours d’initiation à la technique horlogère pour les amateurs. Chaque centimètre carré où les yeux se posent raconte l’exclusivité et débouche sur quelque chose de peu banal. Gilles Clavareau a créé une œuvre en l’honneur des plus beaux garde-temps, ceux qui ont marqué l’histoire de l’horlogerie. Ici se rencontrent, pile à l’heure, le passé et le présent. 

Meer info : www.artisandutemps.com